Il était parti, mais il est revenu
Retour sur ce blog, après une semaine de vacances méritée et une semaine de travail imposée. Faisons le point sur ce qui était prévu pour ces vacances: La famille : tout le monde va bien, merci. C’est génial la famille, si vous en avez aller la voir surtout si elle est loin et si ça fait longtemps. Grâce à elle j’ai réussit à prendre trois kilo en 5 jours (magret de canard, confit de canard, foie gras, saucisses grillées, rosbif, caviar et j’en passe), je sais qu’entre janvier et février ma vie va prendre un tour nouveau (vive les tantes qui savent tirer les cartes), j’ai un nouveau projet de scénario pour une BD (vive les tantes dessinatrices) et j’ai appris que les cadeaux pseudo éducatifs les gosses n’en ont rien à foutre (vive les ptits neveux qui préfèrent faire une grosse boule avec du fil de cuivre plus qu’une radio). Dubosque : complet, meerrrde 36 quai des orfèvres, critique totalement exagérée. Faut quand même pas déconner, d'accord c'est une histoire vraie, d'accord c'est pas mal joué (et encore), mais c'est quand même un scénario cousu de fils blancs. C'est peut être parce que je me suis mis à écrire que je suis devenu une pauvre tâche critique, mais on voit les emmerdes arriver à 150 KM, le dénouement ressemble à une mauvaise fin de téléfilm et on a même droit un ventre mou. Côté qualité, il faut admettre que le réalisateur a bien su transcrire sa connaissance du milieu criminel et policier. Bref comme toujours quand on veut faire passer un message et une émotion, il faut se servir de son expérience et pas de sa réalité (une réalité n'est propre qu'à une personne, l'expérience est universelle et concerne tout le monde). Gumn innocence : Sublime ? Les balles d'un certain Zastabba m'avaient sifflé à l'oreille que cet opus était bien en dessous du premier, je dois dire que je ne suis pas tout à fait d'accord. Il est en fait surtout différent du premier. Beaucoup moins d’action, beaucoup plus de cyber-philosophie et une ambiance beaucoup plus sombre et glauque que le premier (on est vraiment enfoncé dans les sombres méandres de l’esprit humain). Bref, c’est vraiment à voir, surtout sur grand écran (ah oui c’est aussi très, très beau, un peu à la Wonderful Days, mais en plus sombre et moins wizz) et surtout sans être fatigué : la métaphysique des poupées, possède une certaine puissance mais n’est pas accessible aux mangeurs de pop-corn… A par ça ces vacances m’ont permis de réorganiser mon planning. A ceux qui en douter encore mener de front 7 activités simultanées c’est trop. Donc : - exit la salsa, c’est fini je ne saurais jamais danser. - adieu aux rêves passés d’escrime, un seul entraînement par semaine pour maintenir un pied dans cet univers c’est bien assez. - merde à la télévision, d’accord il existe plein de séries géniales, des programmes formidables quand on se donne la peine de choisir (et de décrypter l’indécodable stratégie de programmation d’ARTE), mais la vie ça n’est pas ce qu’on voit, ça n’est pas ce qu’on dit (ok ce qu’on c’est important, mais pas suffisant et surtout pas déterminant), c’est avant tout ce qu’on fait. Or donc, le mouvement c’est la vie, en revanche rester vautré devant une TV ça ressemble pas mal à une espèce de pourrissement ou au mieux une stagnation du corps-esprit. J’ai donc choisi le triptyque qui allait me permettre d’exploser : - Kung Fu, pour le corps - Scénarios pour l’esprit - La finance pour les deniers Ah et surtout me coucher avant minuit et me lever avant 6h30. Ca peut paraître normal pour pleins de gens, mais pour moi c’est une vraie révolution, d’ailleurs je dois y aller là tout de suite. Bon tchao les pantins, si vous avez lu jusque là bravo et à bientôt avec un contenu un peu plus ciblé…
Ecrit par cyunreal, le Jeudi 16 Décembre 2004, 23:47 dans la rubrique "1. Journal de bord del commandante".
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