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Once Upon a Blog

Journée à forte densité

Il est minuit passé, l'heure de faire le bilan d'une putain de journée à la densité étonnamment forte.

1. Faire le malin sans raison ne paye pas. Si c'est un style de vie, ça n'est vraiment pas le mien. Définitivement je ferais mieux de l'ouvrir que quand je n'ai quelque chose à dire. Les répliques automatiques sont pires que des pets d'esprits. Ce sont carrément des coliques qui laissent des traces bien puantes dans toutes les mémoires.

2. Sept mois après avoir arrêter de fumer, je reste parano. A moins qu'un soit disant pote ait vraiment dit après mon retour des chiottes, "Attention il est revenu". Notons le "soit disant" : même en voulant croire à une psychose paranoïaque je me sens obliger de penser qu'on a forcément balancé des conneries sur mon dos. Qu'on se le dise, à 10 joints par jours, la fumette, vrille les esprits les plus solides. Tous ceux qui disent le contraire sont si enfumés qu'ils ne peuvent même plus voir leur reflet.

Si je me trompe, on a tellement balancé sur moi et j'ai été trahis tant de fois que je préfère encore croire être un parano ... à chacun sa foi... dans la cas présent, moi je croirais en ma folie....

3. Le hasard fait peut être bien les choses. Le même jour je fais clairement comprendre à mon assistante manager qu'elle est une conne finie, je redécouvre que des anciens collègues (dont une ex-scénariste) sont infiniment sympathiques et je pose des congés qui vont une fois de plus, peut-être me permettre de rencontrer Alexandro Jodorowsky et sûrement me donner l'occasion de faire les soldes (et tout ça évidemment à Paris...).

4. Définitivement, je dois arrêter de suivre les avis qui me semblent pourris. Il s'avère qu'à chaque fois que je pense avoir raison, j'ai raison. Bref, le VIP est un bar de merde, les gens qui y traînent sont au mieux pitoyables et au pire méprisable (oui j'ai été pitoyable ce soir), la musique est à chier, le personnel sort de l'univers de Greg le millionnaire (non pouffiasse ça n'est pas un compliment) et la déco. est aussi surprenante que la vue d'une hongroise entrain de se faire double-sodomiser (comprendront les gens qui voient plus loin que le bout de leur gland).

5. Je dois définitivement me bouger le cul, cette vie merdique ne me satisfait pas. Il me faut donc soit me mettre à écrire sérieusement, soit bosser ma finance et ma recherche de boulot (voir les deux).

Le reste est définitivement accessoire, puisqu'en l'état actuel des choses, je ne passe pas mon temps à ne pas voir les gens que je trouve les plus intéressants.

Malgré tout en cette veille de nouvel an, je ne peux dénigrer les progrés accomplis. Passer du chômage avec fumage de joint intensif au boulot avec CDI et sport intensif, ca reste un progrès indéniable.

Reste à réaliser l'essai comme disent les ovaleux...

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