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Once Upon a Blog

Sans concession

Ca y est le jour de l'an est passé. Quelle chierie, je dois définitivement apprendre à me lâcher, je passe définitivement à côté de trop bons moments en me prenant la tête.

Oui il y a eu des éclats de rire quand je me suis mis à danser sur la musique de Rabbie Jacob en tenue de paramilitaire. Et au lieu de bien le prendre et de continuer sur cette formidable lancée en hurlant Tsahal, Tsahal, je me suis arrêté. Quel con.

Je dois aussi définitivement laisser tomber les concessions dans ma vie privée. Bon sang je savais que j'allais m'emmerder ferme à ce bowling. C'est physique, certains ont des problèmes avec la course, d'autres avec l'équilibre, moi c'est le bowling et le billard, je suis irrémédiablement mauvais et à chaque fois j'établie un nouveau standard de nullité.

Ok ça fait bien marrer tout le monde, chacun est toujours bien content de savoir que je serais là pour occuper la dernière place, mais j'ai beau le prendre avec le plus de dérision possible, être un gros nul ou bout d'un moment ca saoul. Et comme je n'ai ni le temps ni l'envie de travailler à m'améliorer dans ces loisirs à la con, la prochaine fois qu'on me proposera un billard et un bowling je serais sans concession, ces jeux à bases de queues et de boules c'est pour les nazguls et autres nazis.

Si Hitler avait remporté la guerre, il en aurait sans doute fait des sports olympiques. En attendant ils restent confinés dans les débits de boissons hors de prix et les zones industrielles et c'est un bien un signe de l'absurdité de ces jeux.